Dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de favoritisme et de corruption dans l’attribution d’un marché dans le secteur du traitement des déchets, le maire de Compiègne, Philippe Marini, a été placé en garde à vue. Cinq autres personnes le sont également.
L’information, émanant d’une source proche du dossier, a été confirmée par le parquet financier. Dans la matinée du mardi 31 mai, le maire de Compiègne (Oise) a été placé en garde à vue avec cinq autres personnes. L’édile est visé par une enquête pour corruption et favoritisme en lien avec la gestion de déchets.
En tant que maire, Philippe Marini est suspecté d’avoir avantagé l’attribution d’un marché public portant sur la construction d’un centre de tri de déchet à la société Paprec. C’est une entreprise spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets industriels et ménagers. Son PGD fait partie des personnes entendues par les enquêteurs.
La justice essaie de déterminer si l’ancien sénateur et son entourage n’avaient pas eu de contreparties pour confier le marché à cette société. Au mois de mai, des perquisitions avaient été réalisées dans les locaux de l’agglomération de la région de Compiègne et au domicile de l’élu.