Jeudi 9 août, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a annoncé qu’elle allait ouvrir une enquête sur les conditions dans lesquelles l’ONG belge DisinfoLab a effectué son étude sur l’impact de l’affaire Benalla sur les réseaux sociaux.
La DisinfoLab qui est une organisation de lutte contre la désinformation avait effectué une étude dans le but de savoir si [une ingérence russe aurait intensifié l’influence de l’affaire Benalla->https://www.linfo.re/france/faits-divers/affaire-benalla-il-n-y-a-pas-d-ingerence-russe-sur-twitter] sur Twitter.
La Commission nationale informatique et libertés a été saisie de nombreuses plaintes concernant les conditions dans lesquelles l’ONG belge a réalisé cette étude. Plusieurs personnes affirment que la DisinfoLab aurait divulgué les fichiers des personnes ayant tweeté sur ce sujet ainsi que leur supposée affiliation politique, sur son site.
Les utilisateurs étaient classés en fonction du nombre de messages ou retweets par rapport à l’[affaire Benalla->https://www.linfo.re/tags/alexandre-benalla-132845]. Mais à part cela, il s’avère qu’un profilage du genre "pro-Rassemblement national", "russophiles" ou encore "pro-Mélenchon" a été aussi fait.
Jeudi, la Cnil a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite de ces plaintes. La DisinfoLab de son côté s’est défendue. Sur Twitter, l’organisation a apporté quelques explications : "ces données avaient été publiées à dessein de vérification méthodologique et afin de limiter la circulation d’un fichier " soulignant qu’ils ne font pas de "fichage ".