Illustration - Romain GAILLARD-POOL/SIPA
Après un vote à main levée au Sénat, l’Assemblée nationale a largement soutenu le texte par 233 voix contre 35.
Le projet de loi Climat et Résilience, présenté début 2021, traduit une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne retenues par le Président Emmanuel Macron. Le Parlement l’a définitivement adopté mardi 20 juillet. Le texte a été validé par 233 voix contre 35, après un vote à main levée à la Chambre haute.
Le texte prévoit la suppression de lignes aériennes intérieures en cas d’alternatives en train de moins de 2h30, et l’interdiction de la mise en location des logements classés G et F, en 2025 et 2028. En vertu de l’Accord de Paris sur le climat, il vise également à placer l’Hexagone sur la trajectoire d’une baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030.
La ministre de la Transition écologique a indiqué que "la lutte contre le changement climatique, la transition écologique, c’est un marathon". " Soit on le court avec les difficultés qu’il présente, soit on reste sur la ligne de départ et on attend de voir". Rappelant l’"urgence climatique", elle a estimé que cette loi représente une "bascule culturelle globale" et "une écologie" de "bon sens".