Claude Guéant, l’ex-"premier flic de France", est définitivement condamné à un an de prison ferme dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur, après le rejet de son pourvoi en cassation.
La Cour de cassation a validé mercredi 16 janvier la condamnation de Claude Guéant à deux ans d’emprisonnement, dont un avec sursis et mise à l’épreuve, prononcée le 23 janvier 2017 par la cour d’appel de Paris. Comme l’indique Le Parisien , "les peines inférieures à deux ans de prison ferme sont le plus souvent aménageables". Par ailleurs, plusieurs dispositifs peuvent être envisagés : une libération conditionnelle compte tenu de son âge (74 ans), le port d’un bracelet électronique ou bien la semi-liberté (passer la nuit en cellule).
Claude Guéant a été condamné pour avoir reçu des primes en liquide quand il était lui même au service de Nicolas Sarkozy place Beauvau, entre 2002 et 2004. Un procédé sans existence légale qu’il présentait comme une pratique "habituelle" au sein du ministère pour arrondir les fins de mois des collaborateurs du cabinet. Les sommes étaient prélevées chaque mois dans une caisse censée aider les policiers dans leurs enquêtes.
La presse française rappelle que Claude Géuant avait aussi, dans cette affaire, été condamné à 75 000 euros d’amende et à une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans.