Ce texte a été déposé par Francesca Pasquini en novembre 2022. "Leur prix est dérisoire, les arômes fruités et sucrés sont attirants, la discrétion du dispositif les fait passer inaperçus auprès des parents".
Lundi 4 décembre, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité en première lecture un texte interdisant les cigarettes électroniques à usage unique. Comme le rapporte 20 Minutes, ce texte a été déposé par Francesca Pasquini en novembre 2022. "Leur prix est dérisoire, les arômes fruités et sucrés sont attirants, la discrétion du dispositif les fait passer inaperçus auprès des parents", a-t-elle déploré. Le co-rapporteur Michel Lauzzana a souligné que l’académie nationale de médecine qualifie les "puffs" de "piège sournois pour les enfants et les adolescents".
Ces cigarettes électroniques à usage unique sont très prisées par un public jeune. Cette décision est le premier pas vers une interdiction qui devra encore être confirmée par Bruxelles.
Selon le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, ces "puffs" non rechargeables proposent un certain nombre de bouffées pour un taux de nicotine compris entre 0 et 20 mg/ml. "Chez les 13-16 ans, un enfant sur 10 a déjà essayé le puff", a-t-il alerté en dénonçant un "effet passerelle vers le tabagisme et un fléau environnemental".
Ce texte signé par 166 députés a eu le soutien du gouvernement. Début septembre, la Première ministre Elisabeth Borne a réclamé l’interdiction des "puffs".
Les députés de tous les groupes de l’Assemblée ont salué cette initiative, adoptée par les 104 élus présents. Pour Paul Christophe (Horizons), les "puffs" sont une bombe à retardement pour la santé des concitoyens. "Il faut impérativement qu’on réagisse", a renchéri Stéphane Viry (LR).
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