Le ministère du Travail a fait savoir, lundi 25 mai, que les entreprises prendront en charge 15 % du coût du chômage partiel.
Dans un communiqué, publié lundi soir, le ministère du Travail a révélé que les entreprises devront s’acquitter de 15% du dispositif de soutien au chômage partiel à compter du 1er juin prochain. La prise en charge de l’Etat sera donc abaissée à 85%.
Selon les explications du ministère, les entreprises seront ainsi "remboursées de 60 % du salaire brut, au lieu de 70 % précédemment" tandis que la limite des 4,5 SMIC restera la même, rapporte Le Figaro. De son côté, Bruno Le Maire a déjà déclaré que : "Les salariés eux ne perdront rien, ce sont les employeurs qui vont devoir payer un peu plus".
>>> Chômage partiel : la prise en charge de l’Etat baisse à 85 % en juin
Le salaire brut que les salariés perçoivent demeure "inchangé". Autrement dit, ils continueront à toucher "70% de leur rémunération brute (environ 84% du salaire net), et au minimum le SMIC net", a indiqué le ministère du Travail. Quant aux secteurs qui font l’objet de "restrictions législatives ou réglementaires particulières" à cause de la crise sanitaire, à savoir le tourisme, la culture ou la restauration, ils continueront à bénéficier d’une "prise en charge à 100 %", indique La Croix.
En avril, près de 8,6 millions de salariés ont été placés au régime chômage partiel. Un dispositif qui a été mis en place par le gouvernement pour éviter une explosion du chômage dans le pays. De mars à mai, le coût de ce dispositif de soutien au chômage partiel est estimé à environ 24 milliards d’euros.
>>> Voir notre dossier sur actualité France.
>>> Chômage partiel : selon Bruno Le Maire, "il y aura une évolution des règles"