Au micro de Radio Classique, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, a plaidé, mardi 12 janvier, pour une supervision des pouvoirs publics à appliquer aux réseaux sociaux.
La suspension, de façon définitive, du compte Twitter de Donald Trump et aussi la suppression de 70 000 comptes affiliés à la mouvance pro-Trump QAnon par le réseau social, n’a pas manqué de faire réagir les dirigeants de plusieurs pays. Angela Merkel a estimé que les décisions de Twitter sont problématiques, car elles mettent en relief la toute-puissance des plateformes en termes de liberté d’expression.
Interviewé par Radio Classique, Cédric O, réagi à ses suspensions de compte par Twitter en indiquant être favorable à une "supervision des pouvoirs" de l’ensemble des réseaux sociaux par les "pouvoirs publics", rapporte Le Figaro.
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Selon les explications du secrétaire d’État chargé du Numérique, Twitter devrait être "considéré comme un espace public" au sein duquel "un état de droit" doit être appliqué, mais non seulement les conditions générales d’utilisation imposées par le réseau social.
Le responsable a aussi fait remarquer que le manque de contrôle et de régulation des réseaux sociaux a fini par "poser problème", car ils ont fini par "structurer le débat démocratique". Il a également commenté que ces plateformes ont avec le temps "acquis une taille et une empreinte déraisonnable sur nos vies".
La notion d’espace public à associer aux réseaux sociaux ne pourra pas marcher aux États-Unis où "c’est différent", car ils considèrent que "sur Twitter, vous êtes chez une entreprise privée", a cependant soulevé Cédric O.
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