Quatre points essentiels sont à retenir lors du grand oral du président de la République, Emmanuel Macron, vendredi 10 janvier, devant les 150 Français de la Convention citoyenne pour le climat.
L’intervention du chef de l’Etat Emmanuel Macron devant les 150 Français membres de la Convention citoyenne pour le climat a duré près de deux heures. Découvrez l’essentiel de son grand oral sur le récit de Franceinfo.
Le président français Emmanuel Macron a répondu à la principale question des 150 Français membres de la Convention citoyenne pour le climat au sujet de leurs propositions sur l’environnement qui doivent être présentées en avril. Le chef de l’Etat s’est dit "ouvert" à la possibilité de les soumettre à un référendum. "Je pense qu’il faut sur quelques mesures en appeler à un référendum, car c’est ce qui permettra de partager avec tout le monde la préoccupation sur le sujet", a-t-il déclaré en rappelant la nécessité avant tout que l’Assemblée et le Sénat doivent d’abord voter une modification de la Constitution.
En ce qui concerne les propositions de la Convention climat, notamment la question de les soumettre "sans filtre" au Parlement ou à référendum, Emmanuel Macron a suggéré de suivre l’application de leurs mesures. Une fois les propositions remises début avril, le locataire de l’Elysée a promis de les analyser et de revenir devant la Convention citoyenne pour le climat et il dira alors ce qu’il va en faire.
Interrogé sur la taxe carbone, ce dispositif à l’origine de la crise des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a reconnu qu’ils ont fait une erreur. Le président de la République a d’ailleurs reconnu sa part de responsabilité là-dedans. "Ce que je n’avais pas assez vu, c’est l’impact social sur des citoyens qui travaillent et vivent dans des endroits où il y a peu de transports collectifs", a-t-il admis.
Enfin, Emmanuel Macron soutient la signature du CETA, ce traité entre l’Union européenne et le Canada d’autant plus que ce dernier respectait l’accord de Paris. En outre, le président français estime que le modèle d’une économie de marché ouverte convient avec l’écologie, en estimant que les excès actuels sont le résultat d’un "capitalisme d’accumulation".
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