Sur BFMTV, la secrétaire d’État française à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, a fait savoir que si Carlos Ghosn "venait en France", il ne fera pas l’objet d’une extradition.
Lors de son passage sur le plateau de BFMTV, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué le cas de Carlos Ghosn qui a fui le Japon pour le Liban alors qu’il a été assigné à résidence à Tokyo.
Le lendemain de son arrivée au Liban à bord d’un jet privé, le 30 décembre dernier, l’ancien patron du groupe Renault-Nissan a fait savoir dans un communiqué qu’il a quitté le pays du Soleil-levant par peur d’un procès inéquitable.
Pour rappel, l’ancien homme d’affaire est accusé de malversations financières en omettant de déclarer au fisc une partie de se revenus durant sa présidence de Nissan.
Sur BFMTV, la secrétaire d’État française à l’Économie a indiqué que Carlos Ghosn "venait en France", il ne sera aucunement extradé. Elle a ensuite expliqué que "la France n’extrade jamais ses nationaux".
Selon elle, "nous appliquons à M. Ghosn comme à Monsieur tout le monde les mêmes règles du jeu", elle a toutefois ajouté, "mais cela ne nous empêche pas de penser que M. Ghosn n’a pas à se soustraire à la justice japonaise", rapporte Le Figaro.
Du côté de la justice japonaise, des procureurs ont procédé à la perquisition du domicile de Carlos Ghosn à Tokyo, jeudi 2 janvier, indique Ouest-france.fr.
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