Cette ligne est désormais au cœur d’une affaire qui implique son mari, Nicolas Sarkozy.
Initialement, Carla Bruni-Sarkozy avait fermement nié posséder le téléphone en question. Ce dernier fait partie des investigations sur Ziad Takieddine, qui a accusé Nicolas Sarkozy de financer sa campagne de 2007 avec des fonds libyens avant de revenir sur ses déclarations. Cependant, devant les juges en juillet 2024, la chanteuse a admis avoir "utilisé ce téléphone par ellipse." Toutefois, elle a nié toute infraction.
Le téléphone en question, surnommé "43 97", est au centre des interrogations. Les enquêteurs soupçonnent qu’il ait servi à échanger discrètement avec Michèle Marchand, une ancienne amie de Carla Bruni et figure de la presse people, également mise en cause. Carla Bruni-Sarkozy a expliqué que ce numéro avait été ouvert pour ses enfants et qu’elle l’utilisait occasionnellement lorsque son téléphone principal était hors service.
Les juges ont évoqué des messages envoyés à Mimi Marchand après son voyage au Liban en 2020, interrogée sur son rôle dans la manipulation de Ziad Takieddine. Carla Bruni-Sarkozy a nié avoir lu un des messages incriminés, malgré les preuves techniques qui prouvent le contraire. Pour elle, tout cela n’est qu’une coïncidence absolue, qu’elle attribue à Mimi Marchand, qu’elle accuse de manipulation.
Les avocats de Carla Bruni-Sarkozy ont expliqué que ce téléphone avait été ouvert bien avant les événements en question et n’avait aucun lien avec l’enquête. Selon eux, la ligne était utilisée pour des échanges privés avec des proches sans rapport avec les faits reprochés à son mari. De son côté, l’avocate de Mimi Marchand s’est montrée surprise face aux accusations de Carla Bruni-Sarkozy. Elle a rappelé que sa cliente n’a jamais été impliquée dans cette affaire.
Source : 20minutes.fr