"Ne nous laissons pas enfermer dans le camp de ceux qui ne respecteraient pas les différences. C’est un faux procès et une manipulation de l’Histoire", a déclaré Emmanuel Macron.
Dans un entretien relayé par la revue en ligne Le Grand Continent, Emmanuel Macron a déploré les condoléances pudiques, de la part d’autres pays après l’assassinat par décapitation de Samuel Paty et aussi "plusieurs personnes égorgées en France".
Le chef de l’Etat a rappelé qu’il y a cinq ans, lors de l’attente de Charlie Hebdo, suite à des caricatures, "le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits", mais cette fois-ci, la réaction à l’international était plutôt tiède.
Emmanuel Macron s’est aussi plaint des réactions de plusieurs médias anglophones à la suite des récents attentats, dont était victime la France. Face aux nombreux journaux anglophones, qui insinuent que "le cœur du problème, c’est que la France est raciste et islamophobe", le président estime que "les fondamentaux sont perdus".
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Quant aux appels à manifester contre la France dans des pays musulmans, le locataire de l’Elysée a martelé qu’il est "pour le respect des cultures, des civilisations, mais je ne vais pas changer mon droit parce qu’il choque ailleurs »..
"Ne nous laissons pas enfermer dans le camp de ceux qui ne respecteraient pas les différences. C’est un faux procès et une manipulation de l’Histoire", a encore martelé Emmanuel Macron, rapporte 20 Minutes.
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