Sur le plateau d’Europe 1 mercredi, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal estime que pour gagner une ville, il faut rassembler et avoir un plan.
Gabriel Attal se présente aux élections municipales à Paris. Une candidature inattendue, car Benjamin Griveaux est désigné candidat de La République en marche pour le scrutin. Le député de l’Essonne s’est réuni mercredi devant ses partisans pour annoncer son intention de briguer la mairie de la capitale. Invité mercredi d’Europe1, le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal "regrette" sa décision. "On sait très bien que les candidatures dissidentes créent de la division", a-t-il déclaré.
Malgré sa déception, il ne réclame pas l’exclusion de son collègue marcheur. "On ne se renforce pas en se purgeant, ou en excluant des personnes de notre formation politique", a confié Gabriel Attal. Le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a ajouté que la porte de la République en Marche sera toujours ouverte à Cédric Villani.
Gabriel Attal rappelle que la majorité veut et va gagner Paris, mais prône le rassemblement. Ce membre du gouvernement est confiant que dans les prochains mois, des discussions se maintiennent pour que le rassemblement reste possible. Le Secrétaire d’État apprécie personnellement Cédric Villani, mais il considère qu’une ville "se gagne en rassemblant et avec un plan". Deux conditions remplies par Benjamin Griveaux, a-t-il noté. "Rassembler, c’est aller chercher au-delà de votre formation politique", a-t-il fait valoir.
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"On ne se renforce pas en se purgeant, en s’expurgeant ou en excluant des personnes de notre formation politique, quelle qu’elle soit." @GabrielAttal#Europe1 pic.twitter.com/nz6NYXFHte— Europe 1 (@Europe1) 4 septembre 2019