Brice Hortefeux, mis en examen dans ce dossier, a affirmé qu’il constate de "nombreuses erreurs factuelles" dans cette affaire.
De nouvelles révélations ont été publiées concernant l’affaire du financement Libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. Le Journal du dimanche a révélé un témoignage d’un ancien collaborateur de Ziad Takkiedine. Ce dernier est l’un des principaux accusateurs dans cette affaire. Ce témoignage a fait état d’une manipulation orchestrée par l’homme d’affaires franco-libanais. Cette affaire a été révélée pour la première fois par le site d’informations Mediapart qui a, jusqu’ici, maintenu sa version en accusant l’ancien président de la République et son camp.
De leur côté, les concernés répliquent à l’image de l’ancien ministre Brice Hortefeux. Invité sur la chaîne Europe 1, lundi 15 juillet, il a ainsi affirmé qu’"il n’y a eu aucun financement par la Libye". "De ce que je sais et ce que je comprends, il n’y a eu aucun financement par la Libye de l’élection présidentielle d’il y a 12 ans", a-t-il confirmé.
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L’ancien ministre a précisé que le JDD a publié notamment un témoignage extrêmement utile et intéressant. "Des informations que je ne connaissais pas, que j’ai découvertes", a-t-il expliqué en insistant que ces informations pourraient permettre l’expression de la vérité. "Et la vérité, c’est que cette affaire n’en est pas une", a-t-il réitéré.
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Brice Hortefeux a été auditionné la semaine passée sur cette affaire. Pour rappel, depuis plus d’un, il a interdiction d’entrer en contact avec Nicolas Sarkozy. "Au cours de cette audition, je me suis efforcé de démentir, et de démonter surtout, les nombreuses erreurs factuelles, les incohérences invraisemblables d’un certain nombre de points", a-t-il renchéri. En effet, il a affirmé n’avoir fait qu’un seul déplacement en Libye, alors que Mediapart en évoque plusieurs.
Par ailleurs, il a aussi insisté que l’authenticité de la note d’un ancien collaborateur du dictateur Mouammar Khadafi, sur laquelle pèse une partie de l’accusation, fait encore débat. "La justice n’ayant pas tranché", a-t-il expliqué en pointant que cette note de Mediapart est "une fausse note". Et ils sont incapables de produire "l’original". "Qu’ils prouvent leur note, qu’ils donnent ’l’original’ et l’affaire sera terminée", a-t-il répété. "Et à ce moment-là, on démontrera immédiatement, les experts, tous ceux que vous pouvez convoquer, que c’est un faux", a protesté Brice Hortefeux.
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