Eric Piolle, le maire de Grenoble, estime qu’Emmanuel Macron devrait mettre fin à cette hypocrisie d’Etat concernant le port de burkini dans les piscines municipales.
Des membres issus du collectif Alliance Citoyenne de Grenoble ont décidé de militer pour le port de burkini dans les piscines municipales. Pour se faire entendre, ils ont fait une opération coup-de-poing en entrant par surprise dans des piscines en portant cette tenue qui couvre tout le corps.
Dimanche 30 juin, les militants ont renoncé à entrer par surprise dans les piscines à cause de la sécurité renforcée. Ils ont plutôt pris l’initiative de débattre dans le calme avec ceux qui sont contre le port du burkini.
De son côté, le maire de Grenoble, s’est félicité que la journée de dimanche se soit "bien passée" mais, dans la foulée, il a aussi interpellé Emmanuel Macron sur la question, rapporte 20 Minutes. Eric Piolle a, en effet, demandé au président de "siffler la fin de la récréation et de clarifier cette hypocrisie d’Etat". L’élu a clairement demandé si : "le gouvernement veut ou pas que la piscine devienne, comme l’école, un sanctuaire qui soit protégé du religieux, et donc avoir un regard qui est contraire, aujourd’hui en tout cas, aux regards de l’Observatoire de la laïcité et du Défenseur des Droits".
Il a ensuite ajouté que ce n’était pas aux "36 000 maires de définir l’égalité face aux lois de la République".
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