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Invitée mardi soir sur Europe 1, la ministre des Armées, Florence Parly, a également évoqué le combat contre Daesh et le sort des djihadistes français toujours présents en Syrie et en Irak.
La ministre des Armées a présenté, mardi soir sur Europe 1, le budget de la défense pour 2020. Florence Parly a donc annoncé une hausse de 1,7 milliards d’euros l’an prochain, soit une croissance de 4,5%. Il s’agit, selon elle, d’une augmentation considérable. "Depuis 2018, il y a eu trois années de hausse, le ministère des Armées a bénéficié de 5,2 milliards de crédits supplémentaires ", a précisé la ministre. Cette dernière se réjouit d’ailleurs de cette stabilité qui a permis de maintenir le budget en hausse pour la deuxième année consécutive. L’an dernier, le budget des armées avait déjà grimpé de 1,7 milliards d’euros. Il gardera le même rythme de croissance jusqu’en 2022.
Outre le budget consacré aux armées, Florence Parly a commenté le retour en France de deux femmes et neuf enfants de djihadistes. "C’est un processus extrêmement protecteur qui nous garantit que ces personnes ne rentrent pas par effraction sur le territoire français, mais sont judiciarisées dès l’arrivée de l’avion", a expliqué la ministre. Celle-ci a également souligné que les adultes ont été placés sous une procédure judiciaire. "Cette mesure représente l’application d’un protocole conclu entre la France et la Turquie", a-t-elle ajouté. En d’autres termes, la France ne veut pas subir ces retours de djihadistes. En revanche, cette mesure permet de les attendre en bas de la passerelle de l’avion.
En ce qui concerne le combat contre le terrorisme, dont l’Etat islamique, la ministre des Armées a déclaré que le défi de la coalition consiste aujourd’hui à combattre ce Daesh et ses modes d’action clandestins. Florence Parly a ensuite parlé de ces djihadistes français qui vivent toujours en Syrie et en Irak. La ministre a souligné que la France garde sa position stipulant que les djihadistes vivants doivent être jugés dans les pays en question (Irak et Syrie).
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