Le gouvernement écarte l’idée de taxer davantage les retraités pour financer la protection sociale dans le budget 2025. Le ministre de l’Économie s’est voulu rassurant.
Une idée controversée a enflammé le débat public cette semaine. La ministre du Travail a proposé, mardi, que certains retraités doivent contribuer davantage au financement de la protection sociale dans le budget de 2025. Environ 40 % des retraités pourraient être concernés, "en fonction du niveau de pension", selon Astrid Panosyan-Bouvet. Cette déclaration a provoqué de vives réactions, tant au sein de l’opposition qu’auprès de nombreux citoyens.
Mercredi 22 janvier, le ministre de l’Économie a été interrogé sur cette suggestion faite Astrid Panosyan-Bouvet dans Les Echos. Face au tollé, il a tenu à clarifier l’avis de l’exécutif. "La position du gouvernement est sans ambiguïté : pas de nouveaux impôts sur les ménages", a déclaré Eric Lombard, excluant aussi une taxation des retraités pour financer la protection sociale.
M. Lombard a assuré qu’aucun nouveau prélèvement ne toucherait les ménages français en 2025. Cette position du gouvernement préserve 18 millions de contribuables d’une hausse fiscale. "L’adoption du budget 2025 doit, au contraire, permettre que 18 millions de personnes ne voient pas leur impôt sur le revenu augmenter grâce à l’indexation du barème", selon le ministre.
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