Mercredi, les sénateurs ont approuvé un amendement au budget 2025, en dépit de l’opposition du gouvernement. Cette décision devrait permettre une économie annuelle de 2,8 millions d’euros.
Mercredi 22 janvier, les sénateurs ont adopté un amendement qui prévoit la suppression des privilèges tels que les voitures avec chauffeur, les secrétaires personnels ou encore les collaborateurs pour les anciens dirigeants.
Cette décision, portée par la sénatrice centriste Nathalie Goulet, devrait économiser 2,8 millions d’euros par an. "Fin des avantages des présidents et anciens premiers ministres c’est voté et hop hop hop des économies", a-t-elle déclaré sur X. Le texte doit désormais être examiné par l’Assemblée nationale pour une validation définitive.
Selon l’amendement, les anciens dirigeants bénéficient de ressources suffisantes grâce à leurs retraites ou à des activités de conseil. Nathalie Goulet a rappelé qu’aucun d’entre eux ne se trouvait en difficulté financière : "J’ai vérifié, personne n’est aux Restos du cœur."
Cette mesure s’inscrit dans une volonté de réduire les dépenses publiques. "Quand on demande aux Français de faire des efforts, ils ne comprendraient pas que l’État ne commence pas par lui-même et par éviter les dépenses superflues", a affirmé le sénateur Michel Canevet.
Entre 2022 et 2023, les crédits alloués aux anciens premiers ministres ont augmenté de 11 %, atteignant 16 bénéficiaires en raison de l’instabilité politique. Public Sénat a également précisé que les anciens présidents disposent de moyens encore plus conséquents, incluant un cabinet, des agents de service, et des locaux équipés pris en charge par l’État.
Source : Lefigaro.fr