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Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a souligné l’utilité du débat et du dialogue dans le cadre de l’examen du projet de budget 2023.
L’examen du projet de budget 2023 a débuté lundi 10 octobre à l’Assemblée nationale. Au micro de France Inter, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a dénoncé un nombre record de plus de 3 500 amendements déposés par l’opposition.
Malgré cette situation, il a refusé de donner des détails sur un éventuel recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer ce texte sans vote. "On va voir comment les débats se tiennent", a-t-il souligné.
Ce fut une occasion pour le ministre d’assurer qu’il attend beaucoup des débats à l’hémicycle. Mais encore faut-il, selon lui, qu’il y ait un débat et pas une obstruction ni une volonté de blocage. Il a ainsi, mis en avant l’utilité de la discussion, du dialogue avant de signifier que le gouvernement "est capable de s’ouvrir aux propositions venant de l’opposition". "On a repris un certain nombre de leurs propositions, sur la question de la rénovation énergétique, de nos forêts, ou encore des collectivités locales", a-t-il énuméré.
Pour Gabriel Attal, s’opposer à un texte pour des raisons symboliques n’est pas totalement du haut niveau. Il a visé ainsi les oppositions de droite et de gauche qui ont annoncé qu’elles "voteraient contre le budget quoiqu’il y ait dans le budget". "Les symboles politiques n’ont jamais rempli les frigos des Français et n’ont jamais fait baisser la facture des Français", a-t-il lancé. Selon ses dires, les Français attendent aujourd’hui l’adoption des textes qui vont dans la direction d’une meilleure protection des Français et d’un renforcement du service public.
Sources : Franceinfo
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