L’Assemblée nationale a donné son feu vert sur le projet de loi de bioéthique, dans la nuit de vendredi 31 juillet à samedi 1er août.
Les élus parlementaires ont adopté, en seconde lecture, le projet de loi de bioéthique, dans la nuit de vendredi 31 juillet à samedi 1er août, rapporte Le Figaro. Ainsi, la PMA pour toutes a été votée avec 66 voix "oui", 27 "non" et 3 "abstentions".
Le texte prévoit un remboursement par la Sécurité sociale et l’autorisation d’auto-conservation des ovocytes aux femmes souhaitant devenir maman plus tard. Il y a eu beaucoup plus de tensions dans l’hémicycle qu’en première lecture. Pour sa part, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a affiché sa volonté de faire adopter le texte.
Les parlementaires ont également voté un article pour faciliter la recherche sur les cellules-souches embryonnaires. Ainsi, ils ont levé l’obligation pour les chercheurs de demander une autorisation afin de mener leurs recherches, note le site Le Figaro.
Pour des fins de recherche, l’Assemblée nationale a aussi autorisé l’insertion de cellules humaines dans des embryons d’animaux.
L’élargissement du diagnostic préimplantatoire à la recherche d’anomalies chromosomiques (DPI-A) a été écarté du projet de loi bioéthique. Les députés ont voté pour sa suppression.
"Soyons imparfaits. Acceptons de ne pas tout contrôler. C’est de notre humanité profonde dont il est question (…)", a alerté Blandine Brocard, élue LREM du Rhône.
À l’inverse, le député et généticien, Philippe Berta, a défendu une technique destinée à quelques couples, dans le cadre d’une FIV. Selon lui, il ne s’agit pas d’une sélection, mais de choisir un embryon viable.
A ce stade, la date d’adoption définitive du texte reste inconnue. Le projet de loi devra être examiné en seconde lecture au Sénat. Il passera, ensuite, devant une commission mixte paritaire pour un accord des deux chambres.
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