Le sommet One Planet a lieu à Paris ce 11 janvier. C’est l’occasion d’agir pour la biodiversité et de relever le niveau d’ambition de la communauté internationale sur la protection de la nature et sur le climat, tout en répondant aux nouvelles questions posées par la crise actuelle.
La crise sanitaire mondiale de la COVID 19 est venue nous rappeler de façon dramatique l’importance de la Nature pour nos vies quotidienne et nos économies : la biodiversité est pour nous une assurance vie. Pourtant, les atteintes aux écosystèmes connaissent un niveau sans précédent et auront des conséquences majeures sur nos modes de vie dans les décennies à venir.
"Perdre cette biodiversité, c’est un perdre un capital irremplaçable", a indiqué le président de La République, annonçant par ailleurs la tenue de ce One Planet Summit sur la biodiversité.
Renverser cette tendance constitue un enjeu majeur pour la décennie à venir : il nous faut repenser toute notre relation avec la nature. C’est un défi social et économique majeur qui passera par une transformation en profondeur des chaines de valeurs, de nos modèles de commerce et de nos habitudes de consommation, pour mettre fin aux modèles de production destructeurs du vivant.
Ce défi global demande une action concertée à tous les niveaux (international, national, local) et par tous les acteurs (gouvernements, organisations internationales, entreprises, acteurs associatifs, citoyens etc.).
L’ambition de l’OPS sera de participer à la construction d’une dynamique de mobilisation politique dans la séquence internationale qui conduira à la COP15. En montrant qu’il est possible d’agir pour la préservation de la planète, nous contribuerons à créer les conditions d’un accord ambitieux à Kunming.
Cet évènement rassemble des chefs d’Etat et de gouvernements ainsi que des leaders d’organisations internationales, d’institutions financières, du secteur économique et d’ONG, tous prêts à prendre des engagements pour agir concrètement à la préservation et à la restauration de la biodiversité, à faire de nouvelles annonces fortes et à lancer des initiatives transformationnelles en faveur de la nature.
Quatre thématiques clés pour la préservation du vivant ont été choisies.
La protection des écosystèmes terrestres et marins constitue un pilier essentiel de l’action en faveur de la biodiversité. Les aires protégées, et la conservation des espèces qui y vivent, jouent en effet un rôle clef dans la protection et la restauration de la biodiversité et seront un facteur déterminant pour parvenir à inverser la tendance actuelle.
La promotion de l’agro-écologie permet de protéger la diversité des écosystèmes en réduisant les pollutions tout en permettant plus de création d’emplois et en agissant pour la sécurité alimentaire. Le sommet mettra l’accent sur l’accélération de la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel.
La mobilisation des financements pour la biodiversité s’engage, notamment avec de nouveaux engagements de financements innovants et des initiatives permettant d’orienter davantage d’investissements publics et privés vers des projets de protection, de gestion durable et de restauration des écosystèmes ou de la convergence nécessaire des financements publics du climat et de la biodiversité.
Enfin, le lien entre déforestation, espèces et santé humaine est d’actualité. Le sommet permettra de mieux travailler ensemble pour la prévention de futures pandémies, à travers la lutte contre la déforestation et la prévention des risques liés à nos contacts avec les espèces sauvages.