Depuis l’École nationale de police de Roubaix, le président de la République s’exprime ce mardi. Plusieurs annonces sont attendues, telles que la création d’ un "contrôle externe" de l’action des forces de l’ordre.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a pris la parole ce mardi 14 septembre pour clôturer le Beauvau de la sécurité. Ses premiers mots ont concerné l’importance de la sécurité, qui à son avis, est une affaire de tous. "La sécurité est le devoir, la cause même de notre destin, de notre nation, qui doit faire bloc.", a insisté le président de la République. Le lancement du Beauvau, rythmé pendant sept mois par huit tables rondes, a été décidé après le tabassage de Michel Zecler, producteur de musique noir, en novembre 2020 à Paris. Ce débat avait donc pour objectif principal de "tout remettre à plat ".
Après cette entrée en la matière, Emmanuel Macron a dressé le bilan de la sécurité depuis son arrivée au pouvoir en 2017. Le chef de l’Etat a évoqué le renforcement de l’arsenal de lutte contre le terrorisme avec la hausse des moyens des services du renseignement territorial. Parmi les actions réalisées figurent également l’engagement massif de la nation et la loi Sécurité intérieure pour une meilleure protection des concitoyens. "Nous sommes aujourd’hui mieux armés juridiquement, techniquement, humainement.", a salué le président français qui a appelé à continuer de bâtir une société de vigilance. Depuis le début du quinquennat, le budget de la mission du ministère de l’Intérieur a ainsi progressé de 1,7 milliard d’euros, a souligné le locataire de l’Elysée.
> A lire aussi : Beauvau de la sécurité : les sept péchés capitaux de la police
A l’avenir, Emmanuel Macron mise sur des changements radicaux. Le chef de l’Etat souhaite donc développer les amendes forfaitaires et alléger la procédure. Concrètement, une loi de programmation pour la sécurité intérieure sous le signe de la modernisation numérique sera présentée début 2022. "Il faut une police qui doit se saisir des technologies numériques pour aller plus vite, enquêter efficacement.", a expliqué le président de la République. Par ailleurs, la présence de policiers et gendarmes sur le terrain sera multipliée par deux. Pour une meilleure prise en charge de victimes, le président français souhaite la mise en œuvre de la plainte en ligne dès 2023.