Après l’attaque perpétrée à la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) qui a fait deux blessés, l’ensemble de la communauté politique a condamné cet acte.
Un homme a ouvert le feu devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), blessant deux fidèles, dans l’après-midi du lundi 28 octobre. Le tireur présumé, un ancien candidat FN aux départementales dans les Landes, a été interpellé par la brigade anti-criminalité (BAC) à son domicile. L’attaque a été unanimement condamnée par la classe politique.
Dans un tweet, le président de la République, Emmanuel Macron, a condamné une "attaque odieuse" contre la mosquée de Bayonne. Il a exprimé ses pensées aux victimes, tout en assurant que les auteurs seront punis. Le chef de l’Etat s’est par ailleurs engagé à faire le nécessaire pour "protéger nos compatriotes de confession musulmane".
De son côté, Christophe Castaner a fait part de sa "solidarité" et son "soutien" à la communauté musulmane "dont (il) mesure le choc et l’effroi". Pour le ministre de l’Intérieur, "les fait ... émeuvent et indignent chacun d’entre nous". Laurent Nuñez, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, s’est rendu à Bayonne "pour témoigner son soutien à la communauté musulmane".
Les faits commis à la mosquée de #Bayonne émeuvent et indignent chacun d’entre nous.
Mes premières pensées vont aux blessés et à leurs proches.
Solidarité et soutien à la communauté musulmane dont je mesure le choc et l’effroi.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 28 octobre 2019
Jean-Luc Mélenchon dénonce le "harcèlement contre les musulmans (qui) a produit son effet". Quant à la leader du Rassemblement nationale, Marine Le Pen, elle a dénoncé "un acte inqualifiable absolument contraire à toutes les valeurs portées par (son) mouvement". Jordan Bardella, le vice-président du RN, a déclaré lundi soir que son parti condamnait cette attaque "sans la moindre réserve". Il a affirmé : "Le terrorisme… c’est l’arme des faibles et des lâches".
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