Une enquête parlementaire est réclamée par la droite et l’extrême droite sur la tuerie perpétrée à la préfecture de police, jeudi 3 octobre. Marine Le Pen a dénoncé ce samedi, un "scandale d’Etat".
Alors que la piste de la radicalisation islamiste étant privilégiée dans l’attaque à la préfecture de Paris, la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a réclamé ce samedi, une commission d’enquête parlementaire. Selon cette dernière, il y a des dysfonctionnements lourds et une "menace gravissime" au sein de la société française. L’ex-candidate à la présidentielle a également dénoncé un "scandale d’Etat", rapporte RTL.
"L’affaire est particulièrement grave. Les dysfonctionnements sont particulièrement sérieux. C’est pourquoi je demande, au nom des députés du Rassemblement National, l’ouverture immédiate d’une Commission d’enquête sur la tuerie qui a fait quatre victimes jeudi", a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Marine Le Pen a notamment indiqué que cette enquête devra permettre "d’établir l’ensemble des responsabilités", jusqu’à celle du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. En outre, elle a demandé un audit complet de la radicalisation islamiste au sein des services publics pour radier et écarter ces individus.
"Depuis l’attaque, nous avons eu droit au désormais classique discours sur le ’déséquilibré’, le ’cas isolé’, et bien entendu le ’voisin discret’", a-t-elle affirmé.
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