Illustration - ISA HARSIN/SIPA
A plusieurs reprises, le ton est monté lors des échanges sur la disparition des régimes spéciaux de retraite au sein de la commission à l’Assemblée nationale.
De nombreux députés ont commencé l’examen du projet de la réforme des retraites en commission lundi 30 janvier à l’Assemblée nationale. Le journal Le Figaro rapporte que l’article 1er sur la disparition de la plupart des régimes spéciaux a été au centre des débats avant d’être validée au bout de 7 heures d’échanges. Ainsi, la plupart des régimes spéciaux existants comme ceux de la RATP, des industries électriques et gazières, ainsi que ceux de la Banque de France, seront mis en extinction.
La majorité présidentielle a défendu un "principe d’équité entre régimes" tandis que la Nupes a dénoncé un "nivellement par le bas et une brutalité" envers les personnels concernés. A plusieurs reprises, le ton est monté à l’Assemblée nationale et les élus ont fait référence à la mobilisation de ce mardi 31 janvier. "Venez aux piquets de grève pour évaluer la pénibilité de ces métiers", a indiqué Danielle Simonnet (LFI). De son côté, l’Insoumise Caroline Fiat a lancé qu’ils ont le droit d’en parler, "que cela vous plaise ou non".
Les travaux en commission prendront fin mercredi, mais le socialiste Arthur Delaporte a d’emblée demandé des jours supplémentaires d’examen du projet de réforme. Il a sollicité reculer le délai, car quelque 7 000 amendements ont été déposés, dont 6 000 par la gauche et 1 200 irrecevables. En réponse, Fadila Khattabi, président de commission, a rétorqué que 28 heures "c’est un temps considérable". La réforme des retraites sera examinée dans l’hémicycle à partir du 6 février pour deux semaines.
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