La députée écologiste Sandrine Rousseau s’est exprimée durant le premier jour de l’examen de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.
Lundi 6 février, Sandrine Rousseau a pris la parole à l’Assemblée nationale pendant la première journée de l’examen de la réforme des retraites. Elle a fait un plaidoyer sur un thème qu’elle ne cesse de mettre en avant, rapporte BFMTV. "Nous avons un corps, un seul, nous avons une vie, une seule, nous avons une planète, une seule", a-t-elle cité avant d’appeler à la diminution du temps de travail et au partage des richesses. La députée a également invité "à prendre soin de nous et de notre environnement, ainsi qu’au ralentissement".
Sandrine Rousseau s’est adressée au gouvernement en disant qu’il y a une planète "et vous êtes en train de la détruire". Elle a, par la suite, comparé la réforme des retraites à une terrible tragédie : le naufrage du Titanic. "C’est bien la troisième classe qui est submergée en premier et ensuite c’est tout le bateau qui sera perdu. Et on connait la fin, c’est en majorité les riches qui ont des places sur les canaux", a-t-elle fustigé.
Lors de son discours très apprécié par la gauche, la députée écologiste a mentionné Paul Lafargue, auteur du Droit à la paresse en 1880. Selon elle, la retraite est nécessaire pour les classes ouvrières, précisément parce qu’elle permettait de contraindre les bourgeois à arrêter de surconsommer. "Oui nous en sommes là. Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans", a-t-elle insisté.
> A lire aussi : Réforme des retraites : "Que va faire Mbappé après 50 ans ?", demande S. Rousseau