Elisabeth Borne devrait présenter son discours de politique générale devant les députés le 5 juillet. Les Insoumis vont déposer une motion de censure le même jour.
Le mandat des 577 députés débute après le second tour des élections législatives en France. Plusieurs dates concernant le prochain programme des élus ont été énoncées par BFMTV.
Le 5 juillet prochain, Elisabeth Borne devrait présenter son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. La France Insoumise déposera une motion de censure contre la cheffe du gouvernement ce même jour pour la faire tomber, selon la chaîne.
Eric Coquerel a indiqué sur France Info la nécessité de marquer le rapport de forces dès le début de la nouvelle mandature. Il a précisé que le parti LFI souhaite déposer cette motion de censure à l’issue du discours de la Première ministre.
"Comment voulez-vous qu’elle reste ministre ?", s’est interrogé le député de La France insoumise de Seine-Saint-Denis fraîchement réélu, qui a appelé à utiliser cet outil.
La motion de censure est le moyen principal pour les élus d’opposition pour renverser un gouvernement en place.
Les Insoumis devront réunir au moins 289 députés, l’équivalent de la majorité absolue, pour faire aboutir la motion de censure. La Nupes ne pourra pas y parvenir avec ses 147 sièges, selon l’estimation Elabe pour BFMTV, L’Express en partenariat avec SFR.
Par ailleurs, cet objectif de déloger Elisabeth Borne ne fait pas l’unanimité, puisque les LR ont éliminé cette hypothèse.
"Qu’est-ce que c’est cette idée de la chasse à l’homme ou la chasse à la femme ?", a lancé Aurélien Pradié sur France Info. Le secrétaire général des Républicains a indiqué lundi matin qu’il n’a aucune sympathie politique pour Elisabeth Borne, mais ce n’est pas pour autant qu’il va aller fricoter avec les Insoumis, avec lesquels "il ne se sent rien de commun".
De son côté, le RN a été beaucoup moins affirmatif et n’a donné aucune réponse pour l’instant. "Nous allons avoir une réunion, je n’en sais rien", a expliqué Laure Lavalette, élue députée du Var, également interrogée sur France info après l’élu LR.
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