Au sein de la coalition du Nouveau Front populaire, "nous sommes d’accord pour une candidature unique au perchoir [la présidence de l’Assemblée nationale]", a déclaré mardi le numéro un du PS Olivier Faure.
Les tractations à gauche se poursuivent. Les quatre groupes parlementaires de gauche se réunissent ce mercredi 17 juillet. Le but de cette réunion est d’essayer de trouver un consensus sur un candidat unique pour la présidence de l’Assemblée nationale, selon des sources parlementaires relayées par France info. Cinq noms ont émergé comme candidats potentiels mardi. Il s’agit des présidents de groupe Boris Vallaud (Parti socialiste et apparentés), Cyrielle Chatelain (Ecologistes-EELV), André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine), Mathilde Panot (LFI) et d’Eric Coquerel (LFI), ancien président de la commission des Finances. Olivier Faure, leader du Parti socialiste, a confirmé mardi que la coalition du Nouveau Front populaire s’accorde sur la nécessité d’une candidature unique à la présidence de l’Assemblée nationale.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a accepté, mardi, la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres. Ils continueront de gérer les affaires courantes en attendant la formation d’un nouveau gouvernement, a annoncé l’Élysée. Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national, a critiqué sur BFMTV-RMC une France "non gouvernée" et a exprimé ses craintes d’un "gouvernement technique", assimilé à un "gouvernement Macron". Dans l’émission "4 vérités" de France 2 ce mercredi, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes-EELV, a également réagi en faisant part de sa frustration. "Je suis en colère, je suis écœurée, j’en ai marre. Je suis fatiguée... Et je suis désolée du spectacle qu’on donne aux Françaises et aux Français", a-t-elle lâché. Elle a également souligné que la quête d’une solution parfaite pour chaque partie prenante est illusoire.