Malgré les critiques contre Emmanuel Macron, l’Assemblée nationale a apporté mardi soir un large soutien à l’accord de sécurité entre la France et l’Ukraine. L’accord a été voté par une majorité de députés, avec 372 voix pour, 99 contre.
Mardi 12 mars, Gabriel Attal, a présenté au Palais Bourbon l’accord bilatéral signé en février par la France et l’Ukraine, dont "l’objectif est d’accroître la capacité de l’Ukraine à résister". "En cas de nouvelles agressions, il s’agit de lui fournir une assistance rapide", a expliqué le Premier ministre. Il a affirmé qu’en matière d’aide militaire, Paris s’est engagée à dépenser jusqu’à 3,4 milliards d’euros en 2024, car il estime que c’est "la défense de nos intérêts et de notre sécurité qui est en jeu".
Le président Emmanuel Macron, qui n’a pas exclu l’envoi de troupes occidentales en renfort à Kiev, ne veut mettre "aucune limite" dans le soutien à l’Ukraine. Le député de La France Insoumise Arnaud Le Gall a cependant critiqué le chef de l’Etat, dénonçant des discours "va-t-en-guerre". Il a exprimé son désaccord en déclarant que la France ne devrait pas se confiner dans une alliance occidentale atlantiste.
Mardi soir, l’Assemblée nationale a exprimé un large soutien à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev, bien que le Rassemblement national se soit abstenu et que La France Insoumise s’y soit opposée. L’accord a été approuvé par 372 voix contre 99, avec le soutien des députés Les Républicains, du Parti socialiste et des écologistes.
> Suivez l’évolution du conflit russo-ukrainien sur Linfo.re