Les parlementaires ont approuvé, en première lecture, la suppression du "numerus clausus" (ou "nombre fermé" en Français). Ce qui va permettre d’augmenter, à hauteur de 20%, le nombre de médecins formés.
L’une des mesures phares du projet de loi santé a été approuvée mardi 19 mars au sein de l’Assemblée nationale. Il s’agit de la fin du "numerus clausus" pour la rentrée universitaire de 2020 et du concours, limitant le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine.
Cette suppression a été votée en première lecture par 74 voix contre 4 et 11 abstentions, relate la chaîne RTL. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué que cela permettra d’augmenter de 20% le nombre de médecins formés, sans mettre de côté la diversité de profil.
Un décret va prochainement préciser les critères de sélection et les passerelles entre cursus.
Du côté de l’opposition, Jean-Pierre Door (LR) et Caroline Fiat (LFI), ont souligné dans l’hémicycle le caractère flou de sa mise en œuvre, notamment la manière dont s’effectuerait dorénavant, la sélection des étudiants.
"Faire sauter le verrou du numerus clausus est une bonne décision. Mais désormais, il ne faut plus accepter que les médecins s’installent où ils veulent, afin de limiter la désertification médicale. ", a pour sa part martelé Thierry Benoit (UDI-Agir), confirmant une information du Dauphiné. Guillaume Garot (PS), de son côté, semble être pour une meilleure "régulation de l’installation des médecins".