L’Assemblée nationale a enterré la procédure de destitution d’Emmanuel Macron. Cette proposition ne sera pas examinée dans l’hémicycle.
La proposition de résolution sur la destitution d’Emmanuel Macron a été présentée par La France Insoumise à l’Assemblée nationale. Elle a été largement rejetée mercredi en commission et devait être inscrite au plus tard le 15 octobre pour un débat.
Cependant, mardi 8 octobre, la conférence des présidents a décidé que ce texte ne sera pas examiné dans l’hémicycle, rapporte France Info.
Selon des sources parlementaires, les chefs des trois groupes de l’ex-majorité (EPR, MoDem, Horizons), Droite républicaine (ex-LR), et UDR (ciottistes) s’y sont opposés. Marine Le Pen (RN) s’est abstenue. En revanche, les quatre groupes de gauche se sont prononcés "pour" ce débat.
La cheffe du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot, a estimé que c’est "Marine Le Pen qui, en quelque sorte, a sauvé le locataire de l’Elysée de la procédure de destitution". Selon elle, le Rassemblement national n’est pas une opposition au gouvernement de Michel Barnier et à Emmanuel Macron, mais plutôt "l’assurance-vie du système". "Le chef de l’Etat n’aura pas à subir un débat dans l’hémicycle sur (son) comportement dangereux et erratique après les législatives", a-t-elle dénoncé.
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