La Fondation Jean Jaurès a publié, mardi 17 décembre, un rapport sur les dispositifs anti-harcèlement et sur la gestion des cas de harcèlement sexuel au Parlement européen, au Sénat et à l’Assemblée nationale.
La directrice de l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes pour la fondation, Juliette Clavière, est l’une des personnes en charge de ce rapport, rendu public par la Fondation Jean Jaurès.
Ce fut elle, après le lancement du mouvement #MeToo il y a deux ans, qui a évoqué la nécessité de mener une enquête sur le harcèlement sexuel au sein du Parlement européen, du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Les sujets d’investigations se rapportent à la simple "reconnaissance institutionnelle", et au "choix de la transparence" en passant par l’introduction de ce sujet délicat dans les règlements ou encore par des actions de sensibilisation.
D’après ce rapport de la Fondation Jean Jaurès, le Parlement européen est considéré comme "pionnière" en la matière avec la mise en place depuis 2014 d’une réponse "relativement complète" au problème de harcèlement moral et sexuel en son sein.
Quant à l’Assemblée nationale, elle est perçue comme étant "à rebours" par rapport aux autres. Sa "réponse" en matière de "sanctions" des élus mis en cause serait insuffisante. L’Assemblée n’envisagerait pas de mettre en place une "procédure disciplinaire à l’égard d’un député dont les agissements seraient suffisamment établis", rapporte LCI.
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