Gilles Le Gendre quittera ses fonctions de président LREM à l’Assemblée nationale en septembre. Après François de Rugy et Christophe Castaner, la députée des Yvelines, Aurore Bergé, a aussi officialisé sa candidature pour mener le groupe à l’Assemblée.
Deux ans après sa prise de fonction, Gilles Le Gendre a annoncé, le 16 juillet, qu’il quittera son poste à la tête du groupe LREM à l’Assemblée nationale en septembre. Dans un courrier adressé à ses collègues, il évoquait la nécessité d’un changement de président "pour insuffler (un) nouvel élan", compte tenu du "nouveau chemin" tracé par le président de la République. A la suite de cette annonce, les candidats se bousculent pour mener le groupe à l’Assemblée.
Le vote est prévu les 9 et 10 septembre pour dévoiler le résultat à l’ouverture des journées parlementaires LREM, organisées les 10 et 11 du même mois à Amiens. Comme elle n’a pas été retenue pour une place au gouvernement, Aurore Bergé vise désormais la présidence du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. Elle a officialisé sa candidature samedi 1er août. La députée des Yvelines est la troisième à s’être déclarée à la succession de Gilles Le Gendre, après François de Rugy et Christophe Castaner.
Dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé a affirmé avoir "envie" d’être présidente du groupe, comme l’avait dit l’ancien ministre de l’Intérieur la veille. "Vous savez d’où je viens. Mais si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent", mais de "construire autre chose, d’autres idées, d’autres méthodes", a-t-elle affirmé. La députée voudrait par ailleurs défendre un groupe "qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif", selon ses dires.
> Retrouvez toute l’actualité politique en France sur Linfo.re