Le cas du député Adrien Quatennens, suspendu depuis près de quatre mois après sa condamnation pour violences contre son ex-compagne, a été débattu ce mardi à l’Assemblée nationale. Les députés de la France Insoumise ont finalement dit "oui" à sa réintégration dans le groupe.
C’est la fin du suspense pour Adrien Quatennens. Quatre mois après sa suspension de La France insoumise, le député réintègre officiellement les rangs du groupe. Sa sanction décidée après sa condamnation pour violences contre son ex-compagne prend fin jeudi. Dans les détails, 45 élus insoumis ont voté pour son retour, 15 s’y sont opposés et 2 se sont abstenus. Par ailleurs, 10 élus étaient absents à l’hémicycle ce mardi. Avant même les résultats du vote, des députés de la Nupes se sont opposé à cette réintégration. "Ça ne peut pas être un interlocuteur comme il l’a été avant", a lâché le numéro un du groupe socialiste Boris Vallaud ce dimanche sur RTL. "Pour moi, Adrien Quatennens ne peut pas siéger dans les rangs de la Nupes", a jugé Marine Tondelier, la patronne d’Europe-Écologie-Les-Verts sur Franceinfo.
La vraie raison de sa gifle
Condamné à 4 mois de prison avec sursis en décembre dernier pour des violences conjugales envers son épouse, Adrien Quatennens a pu retourner à l’Assemblée nationale en janvier dernier en siégeant comme non-inscrit. Lors de sa première prise de parole, il a été hué par les macronistes et son discours avait suscité des réactions très contrastées au sein de la Nupes. Pour justifier la gifle donnée à son épouse, le député insoumis a évoqué une "dispute sérieuse avec des menaces réciproques", rappelle BFMTV. Après son geste, des figures insoumises ont commencé à prendre leurs distances, à commencer par Manon Aubry, la cheffe de file des députés européens.
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