Le candidat à la présidentielle 2022, Arnaud Montebourg, a fait part de son intention de créer "un délit de trahison" à l’occasion du salon du "Made in France".
Pour rappel, le salon du ’Made in France’ se déroule actuellement à Paris et se termine ce jour. Plusieurs candidats à la Présidentielle 2022 s’y sont rendus, notamment Arnaud Montebourg. Il a profité de son passage dans le salon pour annoncer son projet de création d’"un délit de trahison". Il souhaite ainsi mettre fin à la vente en "pièces détachées" des entreprises françaises à des groupes étrangers.
Par le biais ce "délit de trahison", A. Montebourg envisage de sanctionner les dirigeants d’entreprises concernés. "Maintenant, ça suffit ! Je considère que tous ces vendeurs à la sauvette de la France en pièces détachées doivent maintenant répondre de leurs actes devant la justice avec une responsabilité pénale pour trahison économique", a clamé le candidat.
"L’élite dirigeante de ce pays a laissé mourir tout une série de fleurons qui nous ont fait beaucoup de mal", a aussi martelé l’ancien ministre de François Hollande tout en citant des sociétés françaises déjà morcelées et vendues telles que "Alstom, Technip, Alcatel, Lafarge, Essilor, Suez". "Et maintenant Engie qui est coupée en rondelles", a également fait remarquer Arnaud Montebourg, rapporte France24.com.
Parmi les candidats à la présidentielle qui se sont rendus au salon du ’Made in France’ figurent la candidate RN Marine Le Pen, le LFI Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste Yannick Jadot. Y ont été également aperçus : la candidate à l’investiture LR Valérie Pécresse et le polémiste d’extrême droite Eric Zemmour.
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