Après son appel, Emmanuel Macron critiqué par les oppositions

"Transparence"

Emmanuel Macron demande aux responsables politiques et parlementaires "de dire en toute transparence jusqu’où ils sont prêts à aller", pour "bâtir cette méthode et cette configuration nouvelle". Mais comme le note Le Figaro, l’appel du Président ne fait pas encore son effet.

Jean-Luc Mélenchon a notamment pointé du doigt un "exécutif faible", alors que pour le patron du PS, Olivier Faure, "les formations politiques n’ont pas à lui (Emmanuel Macron) répondre jusqu’où elles sont prêtes à aller pour lui donner un chèque en blanc". De son côté, Fabien Roussel, a lâché : "après la découverte des services publics en 2020, Macron découvre les vertus du débat parlementaire et le vrai rôle de l’Assemblée nationale en 2022".

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"Arrogance"

Au Rassemblement national, Jordan Bardella a fustigé sur Twitter : "c’est la première fois que l’arrogance d’Emmanuel Macron marque un peu le pas : ce changement vient du peuple, qui en a fait un président minoritaire". Selon le patron du RN, "notre groupe puissant à l’Assemblée sera ferme mais constructif, avec pour seule boussole l’intérêt de la France et des Français".

Par ailleurs, du côté de la macronie, sur LCI mercredi soir, le président du MoDem François Bayrou a même fait une déclaration plutôt pessimiste. Dans des propos retranscrits par le média cité plus haut, il a avoué : "l’idée qu’il suffit de recréer une majorité qui n’a pas été donnée par les électeurs est une idée que je ne crois pas possible".

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Non le PR n’a pas compris les Français. Non il n’a pas été élu sur un « projet clair » mais pour faire barrage au RN. Non les formations politiques n’ont pas à lui répondre jusqu’où elles sont prêtes à aller pour lui donner un chèque en blanc. #Macron20h

— Olivier Faure (@faureolivier) June 22, 2022