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À l’issue du séminaire gouvernementale organisé lundi 29 avril pour préparer la mise en œuvre des annonces faites par le président de la République après le grand débat, Edouard Philipe s’est exprimé sur les sujets évoqués.
Après la présentation des mesures tirées du grand débat national par le chef de l’Etat, le Premier ministre a commencé à s’atteler sur leur application lors d’un séminaire gouvernemental lundi 29 avril. Plusieurs sujets ont été abordés et Edouard Philippe a révélé devant la presse le calendrier envisagé par l’exécutif.
Edouard Philippe a affirmé que le gouvernement présentera au mois de juin les modalités de la baisse de l’impôt sur le revenu que le président a promise après la grande concertation nationale. Certaines niches fiscales à destination des entreprises seraient supprimées afin de financer cette baisse estimée à 5 milliards d’euros, selon ses dires. Le Premier ministre a toutefois souligné que le Crédit impôt recherche et l’allègement de charges pour les entreprises qui correspond à l’ancien CICE, ne seront pas touchés.
Après le blocage de la réforme constitutionnelle en juillet 2018, Edouard Philippe a également affirmé qu’un nouveau projet de réforme allait être présenté en Conseil des ministres au mois de juillet.
Le rapport sur la réforme globale du système des retraites préparé par le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, sera aussi attendu au mois de juillet. Le chef du gouvernement a précisé que l’objectif serait de présenter un projet de loi vers la fin du mois de septembre.
C’est également en juillet que le projet de loi de bioéthique qui devrait intégrer l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de lesbiennes et sur lequel le gouvernement s’est engagé sera présenté en Conseil des ministres.
L’exécutif attend par ailleurs des propositions "précises" de la Cour des comptes pour lutter contre la fraude fiscale au mois d’octobre, afin qu’elles soient intégrées dans les textes financiers au Parlement.
Emmanuel Macron avait aussi indiqué lors de son allocution jeudi qu’il faudrait repenser la formation des hauts fonctionnaires. Les propositions de Frédéric Thiriez relatives à cette tâche, voire la suppression de l’ENA sont attendues "dans six mois", a déclaré le chef du gouvernement. Ce dernier a affirmé qu’il signerait la lettre de mission dans le courant de la semaine.
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