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Le chef du gouvernement est revenu, samedi, sur les propos polémiques du ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, sur l’utilisation de l’allocation de rentrée scolaire par les familles. Il a affirmé que l’exécutif ne cherchait pas à la "contrôler".
En France, les foyers les plus modestes bénéficient d’une aide venant de l’Etat pour préparer le retour des enfants à l’école. Dimanche 29 août, le ministre de l’Education a été interrogé sur France 3 concernant la proposition d’une élue de convertir l’allocation de rentrée scolaire en bon d’achat.
Jean-Michel Blanquer a estimé que cette idée était " intéressante" et mériterait "d’être étudiée". "On sait bien, si on regarde les choses en face, que parfois, il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments", a-t-il cependant ajouté. Ces propos du ministre font jaser.
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Après la polémique engendrée par cette déclaration, Jean Castex a précisé sur France 2 que le but de cette allocation est de "soutenir, c’est une mesure de pouvoir d’achat destinée à des familles pauvres ou dans le besoin". Jugeant que c’est une aide "utile", il a affirmé qu’il n’était pas dans "l’esprit" du gouvernement de "contrôler" son utilisation.
"On ne va pas aller regarder s’ils (les allocataires) ont acheté du matériel scolaire avec d’autres revenus que cette allocation ", a déclaré le Premier ministre. Pour lui, "c’est impossible à contrôler".
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