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Appuyant la ’riposte graduée’ avancée par Bruno Retailleau, le ministre de la Justice met en avant d’autres solutions pour réagir sans attendre à la situation avec l’Algérie.
Pour Gérald Darmanin, le refus de l’Algérie de reprendre une soixantaine de ses ressortissants expulsables ne constitue pas une humiliation. Lors d’une intervention télévisée. Sur TF1, il a exprimé son soutien à la ’riposte graduée’ défendue par Bruno Retailleau. La première mesure a été appliquée dès lundi soir avec la suspension des exemptions de visa issues des accords de 2007. Avant d’affecter la population, le ministre souhaite cibler en priorité les élites politiques et économiques. Il préconise notamment le retrait des passeports diplomatiques et le rappel de l’ambassadeur. Une éventuelle révision des accords de 1968 reste envisagée, en attente d’une réaction des autorités algériennes, relaie Le Figaro.
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Malgré des tensions jugées regrettables, Gérald Darmanin insiste sur l’importance du dialogue avec l’Algérie, dont la situation frontalière reste un enjeu stratégique. Pour lui, la diplomatie implique d’échanger même en cas de désaccords, tout en évitant toute forme de naïveté. De son côté, Marine Le Pen propose des mesures radicales, comme le gel des visas, l’arrêt de l’aide publique et la suppression des accords de 1968. Le ministre de la Justice critique ces positions, estimant qu’une réponse doit être progressive.
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