Alexandre Benalla, l’ancien collaborateur du chef de l’Etat, doit s’expliquer sur ses agissements en marge du cortège de la Fête du travail de 2018, devant le tribunal ce lundi.
Le 1er mai 2018, coiffé d’un casque des forces de l’ordre, Alexandre Benalla a été filmé et identifié par le journal Le Monde, en train de ’brutaliser’ un homme et une femme, place de la Contrescarpe à Paris et cette affaire a été publiée dans un article du 18 juillet 2018.
A compter de ce lundi, Alexandre Benalla comparaît pour "violences volontaires en réunion", "immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique", "usage public et sans droit d’un insigne ou encore divulgation d’images de vidéoprotection". L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron à l’Elysée, âgé maintenant de 30 ans, est jugé pour trois semaines, rapporte 20 Minutes.
Parmi les prévenus figurent aussi Vincent Crase, un ancien salarié de la République en marche présent le 1er mai place de la Contrescarpe ainsi que Maxime Creusat et Laurent Simonin, deux anciens hauts gradés de la préfecture de police qui sont accusés d’avoir remis à Alexandre Benalla des images des caméras de surveillance.
Alexandre Benalla est aussi impliqué dans d’autres enquêtes pour des soupçons de corruption dans un contrat signé entre l’entreprise de Vincent Crase, Mars, et un sulfureux oligarque russe.
Une autre enquête, lancée depuis novembre 2019 et confiée à un juge d’instruction, porte sur le mystérieux coffre-fort que l’ex-chargé de mission possédait à son domicile pour stocker des armes, et aussi sur le contenu d’un autre coffre se trouvant dans son bureau à l’Elysée. En parallèle, depuis avril 2019, le parquet de Paris enquête sur des soupçons de faux témoignages devant la commission d’enquête du Sénat.
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> Violences du 1er mai 2018 à Paris : A. Benalla renvoyé devant le tribunal correctionnel