Illustration/SIPA
La durée minimale du congé de maternité des agricultrices non-salariées a été réévaluée à huit semaines obligatoires, contre deux auparavant, selon un décret paru au Journal officiel dimanche 16 juin.
Comme les salariées et les travailleuses indépendantes, les agricultrices auront désormais huit semaines de congé de maternité au lieu de deux, d’après un décret paru au Journal officiel. Il s’agit d’"un arrêt obligatoire de deux semaines avant la date présumée d’accouchement et de six semaines après".
Si les agricultrices ne peuvent se faire remplacer, le décret précise qu’elles pourront prétendre à des indemnités alignées sur celles des indépendantes. Le montant versé sera de 55,51 euros par jour.
Inscrites au budget de la Sécurité sociale pour 2019, ces mesures font suite à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron d’un "congé de maternité unique" pour toutes les femmes, "quel que soit leur statut". Ce rallongement de congé a pour objectif de "préserver la santé des enfants et des agricultrices".
Selon un communiqué des ministres de la Santé Agnès Buzyn, de l’Agriculture Didier Guillaume, et de la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, cette mesure qui s’ajoute à l’allocation de remplacement maternité existante est une "avancée importante".
Le décret souligne par ailleurs que cette mesure s’appliquerait de manière rétroactive aux congés de maternité qui ont commencé le 1er janvier 2019. "Les dispositions relatives à la durée d’arrêt de travail minimale" concernent quant à elles les congés "débutant postérieurement au lendemain" de la publication du texte, soit mardi.
Un autre décret avait validé fin mai l’alignement du congé de maternité des travailleuses indépendantes sur celui des salariées, de 112 jours.
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