La ministre des Solidarités et de la Santé a déclenché une polémique après s’être prononcée en faveur d’un "allongement de la durée du travail". Mais elle a fait machine arrière, mardi 19 mars, en assurant qu’"aucune modification de l’âge minimal de départ à la retraite ne sera envisagée" par le gouvernement.
Lors de sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’est engagé à "ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite" fixé à 62 ans.
Invitée du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI, dimanche 17 mars, Agnès Buzyn avait déclaré que le gouvernement allait mener une réforme des retraites afin qu’elles soient "plus universelles, plus compréhensibles pour les Français". Cette réforme vise également "un système qui pérennise notre système par répartition". La ministre voulait alors proposer aux partenaires sociaux un allongement de la durée de travail, rapporte le quotidien 20Minutes.
Ces déclarations d’Agnès Buzyn ont suscité des critiques auprès des syndicats. Mardi 19 mars, elle s’est défendue : "Ce n’est pas non plus le sens des propos que j’ai tenu dimanche et dont les diverses interprétations sont à l’origine d’une polémique". Interpellée sur cette réforme par les élus, la ministre a assuré qu’aucun changement de l’âge minimal du départ à la retraite n’était prévu.