Dans une interview accordée au journal Le Figaro, l’ancien président Nicolas Sarkozy a notamment visé les magistrats et dénonce "un combat politique".
Le tribunal a condamné Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont un an ferme dans l’affaire des écoutes. L’ex-président a réagi et s’est défendu lors d’un entretien accordé au journal Le Figaro. "Je suis un combattant, la vérité finira par triompher", a-t-il lancé en réaffirmant son innocence.
A cette occasion, il a dénoncé "un combat politique" mené par des magistrats. Il a notamment visé la présidente de la cour d’appel qui l’a condamné, rapporte BFM-RMC.
Selon Nicolas Sarkozy, en 2009, cette magistrate avait cosigné une tribune dans Le Monde contre le projet de réforme de la justice qu’il a présentée à l’époque. "N’aurait-elle pas dû se déporter, plutôt que de juger un homme qu’elle avait publiquement mis en cause de manière aussi véhémente ?", a-t-il demandé. Outre la présidente de la cour d’appel, l’ancien président a aussi pointé l’une des juges d’instruction, membre du syndicat de la magistrature.
Ce fut une occasion pour Nicolas Sarkozy de souligner que "tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé". Par ailleurs, il continue de contester la légalité des écoutes, pourtant validées par la justice. "J’irai jusqu’au bout, je n’ai rien fait de condamnable", a-t-il conclu.
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