La défense de l’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati a l’intention de faire appel de cette mise en examen pour "corruption passive", "trafic d’influence passif" et "recel d’abus de pouvoir".
Après avoir échappé à ces poursuites en novembre après un premier interrogatoire, Rachida Dati a été convoquée à nouveau. L’ex-garde des Sceaux a été mise en examen le 22 juillet pour "corruption passive", "trafic d’influence passif" et "recel d’abus de pouvoir" dans l’enquête sur ses prestations de conseil auprès de l’ex-PDG de l’alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn. La nouvelle a été rendue publique ce mardi 27 juillet par le parquet national financier, confirmant une information du Canard enchaîné. La défense de l’actuelle maire LR du 7e arrondissement de Paris ne compte pas en rester là et annonce faire appel de cette mise en examen.
Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête anticorruption visant l’ancienne ministre Rachida Dati pour ses prestations de conseil en tant qu’avocate auprès de l’alliance Nissan-Renault présidée par Carlos Ghosn. Les faits se sont déroulés entre 2010 et 2013 à l’époque où elle était élue au Parlement européen. L’objectif de la justice est de déterminer l’origine des 900 000 euros d’honoraires touchés par l’ex-garde des Sceaux pendant cette période. Cette somme pourrait correspondre à des activités déterminées ou à un emploi de complaisance, ayant pu masquer des activités de lobbying, interdites pour les députés européens.
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