Affaire McKinsey : "E. Macron a confié la France à des liquidateurs", lance Jordan Bardella

LINFO.RE – créé le 25.11.2022 à 17h18 – La rédaction

	Tweet

Le président du RN, Jordan Bardella a évoqué l’affaire McKinsey. Il a estimé qu’Emmanuel Macron a confié la France à des liquidateurs.

A lire également

L’agence de presse algérienne confirme l’arrestation de Boualem Sansal

Tensions diplomatiques entre la France et Haïti après des propos polémiques d'E. Macron — Tensions diplomatiques entre la France et Haïti après des propos polémiques d’E. Macron

Des liquidateurs et des prédateurs

Jeudi 24 novembre, le PNF (Parquet national financier) a annoncé l’ouverture de deux informations judiciaires fin octobre dans le cadre de l’enquête McKinsey. L’une vise notamment le chef de "minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne", l’autre porte sur un éventuel "favoritisme et recel de favoritisme".
Invité sur Franceinfo, Jordan Bardella s’est exprimé sur ce sujet ce vendredi. Il a estimé qu’"Emmanuel Macron a confié la France à des liquidateurs, à des prédateurs d’en haut et à des prédateurs d’en bas".

E. Macron aidé par des cadres de McKinsey

Le président du Rassemblement national a pointé les liens entre le président de la République et le cabinet de conseil américain, y compris quand il était ministre de l’Economie. Selon ses dires, les cabinets de conseil ne travaillent pas dans l’intérêt de la nation française et du peuple français. Il a rappelé qu’en mars 2022, des cabinets privés comme McKinsey ont bénéficié "d’importants marchés publics". Pourtant, des cadres de cette entreprise ont aidé bénévolement Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle.

Des critiques

Durant cette interview, Jordan Bardella n’a pas hésité à indiquer que cette affaire s’inscrit dans un phénomène un peu plus global en raison des rapports entre le chef de l’Etat et ces cabinets privés américains. Entre autres, le président RN a cité la vente d’Alstom à General Electrics ou encore les Uber files et le rôle d’Emmanuel Macron dans l’implantation d’Uber en France alors qu’il était ministre de l’Economie.
"Je ne crois pas que la France du général De Gaulle aurait remis la crise sanitaire française entre les mains de cabinets privés", a-t-il fustigé. Toutefois, il a précisé qu’il n’y avait pas lieu de remettre en cause l’immunité présidentielle qui fait que le président ne peut pas témoigner ou faire l’objet de poursuites pendant son mandat.