"Tout ce qu’il y a eu autour de cette affaire m’a paru disproportionné", a fait remarquer Alexandra de Taddeo lors d’une interview accordée à M6, dimanche 1er mars.
Depuis le début de cette affaire de vidéo à caractère sexuel impliquant Benjamin Griveaux, qui a fini par renoncer à sa candidature à la mairie de Paris, Alexandra de Taddeo est enfin sortie du silence. La destinataire des vidéos intimes de l’ancien candidat aux élections municipales, interviewée par M6, a souligné que : "Tout ce qu’il y a eu autour de cette affaire lui a paru disproportionné". Elle a aussi fait remarquer : "Ça reste une histoire de pornographie".
Dans cette affaire Griveaux, cette étudiante en droit, âgée de 29 ans, est mise en examen pour "atteinte à la vie privée" et "diffusion sans l’accord de la personne d’un enregistrement à caractère sexuel".
Alexandra de Taddeo a raconté que son premier contact avec Benjamin Griveaux date de la mi-avril 2018. Ce fut le politicien qui a ajouté la jeune femme sur Facebook Messenger et lui aurait ensuite proposé de se voir. Elle a expliqué qu’elle le "suivait sur les réseaux sociaux au même titre que d’autres personnalités politiques". "On s’est rencontrés chez moi", a confié l’étudiante qui a évoqué une rencontre "un peu décevante" qui s’est "concrétisé de manière physique".
Selon elle, B. Griveaux l’aurait ensuite relancée pour d’autres rendez-vous qu’elle a toujours déclinés, "sans doute par manque d’envie", a-t-elle ajouté. L’ancien porte-parole du gouvernement lui a également envoyé "entre cinq et dix" vidéos intimes, rapporte Francetvinfo.re.
La jeune femme a raconté s’être mise en colère quand son actuel compagnon, Piotr Pavlenski, l’a mise au courant pour la publication des vidéos intimes de Benjamin Griveaux. Mais après avoir lu l’article rattaché aux vidéos, elle a déclaré avoir compris la démarche de l’artiste russe.
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