Un an après sa démission du gouvernement, François de Rugy est aujourd’hui candidat à la présidence du groupe LREM à l’Assemblée nationale. L’ancien ministre de la Transition écologique estime que l’affaire qui l’avait poussé à quitter son poste est désormais derrière lui.
Fragilisé par des critiques internes, Gilles Le Gendre avait annoncé en juillet qu’il renonçait à sa fonction de président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Peu de temps après, François de Rugy a officialisé sa candidature pour le remplacer au cours des journées parlementaires du 11 et 12 septembre prochain.
Alors qu’il était à la tête du ministère de la Transition écologique, François de Rugy avait démissionné à la suite des révélations de Mediapart. Le site d’investigation l’avait épinglé sur des dîners fastueux payés avec des fonds publics et organisés à l’hôtel de Lassay, la résidence du président de l’Assemblée nationale. Interviewé par l’équipe d’Europe 1, ce mardi, M. Rugy a "reconnu des erreurs" et souligné avoir "payé" pour cela.
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Un an après sa démission du gouvernement, le député LREM de Loire-Atlantique estime que l’affaire des "homards" est désormais derrière lui. Il a expliqué avoir quitté son poste de ministre de la Transition écologique dans "l’intérêt collectif du président de la République, du gouvernement, de la majorité". François de Rugy estime que le fait de privilégier l’intérêt collectif sur son intérêt individuel est "une qualité pour la présidence d’un groupe à l’Assemblée nationale".
Après son départ du gouvernement, François de Rugy est redevenu député de Loire-Atlantique. Après des échanges avec ses collègues de La République en marche, l’idée d’une candidature à la présidence du groupe serait venue "collectivement", selon ses dires.
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