A la veille de son troisième passage devant la cour criminelle de New-York, Dominique Strauss-Kahn, accusé de "séquestration, tentative de viol et agression sexuelle", par une femme de ménage de l’hôtel Sofitel de New-York, peaufine sa défense avec ses avocats dans sa luxueuse résidence de Tribeca. Benjamin Brafman, l’un des avocats chargé de le représenter, se montre convaincu de "la relaxe" de son client.
Lundi, à 9h30 heure de New-York, (17h30 heure de la Réunion), Dominique Strauss-Kahn, ex patron du FMI et favori déchu du Parti Socialiste, a rendez-vous avec la justice américaine. Lors de cette audience cruciale, DSK devra d’abord déclarer s’il plaide coupable ou non coupable. Placé sous un contrôle judiciaire très strict, DSK a été inculpé de 7 chefs d’accusation dont "agression sexuelle, tentative de viol et séquestration" sur une femme de chambre de l’hôtel Sofitel. Les faits se seraient déroulés le 14 mai dernier.
Si DSK choisit de plaider non coupable, comme c’est très probable, cela donnera lieu à un procès dans un délai de 6 mois. En choisissant cette stratégie, DSK prend le risque d’écoper d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 74 ans.
En liberté très surveillée dans un hôtel particulier au coeur du quartier de Tribeca à New-York, DSK peaufine sa stratégie de défense avec ses avocats. Benjamin Brafman, une pointure du barreau New-Yorkais très redouté, se montre très confiant quant au sort de son client. Dans l’émission 66 minutes diffusé ce dimanche sur M6, celui-ci déclare : "Je ne veux pas pour l’instant rentrer dans le détail de cette affaire, mais je suis confiant, je ne pense pas du tout que Mr Strauss-Kahn soit coupable des faits qu’on lui reproche et je peux vous prédire qu’il sera relaxé".