Environ une semaine après un nouveau rebondissement dans l’affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, le principal intéressé a de nouveau plaidé la thèse d’une "machination".
Nicolas Sarkozy avait été mis en examen en mars 2018 pour financement illicite de campagne électorale (2007) et corruption passive. Cette affaire avait éclaté après la présentation par le site Mediapart d’un document comme étant une note d’un dirigeant des services de renseignements libyen, faisant état d’un accord avec la Libye pour soutenir la campagne à hauteur de 50 millions d’euros. Sept ans après ces révélations, le dossier se trouve toujours sur le bureau des juges.
Le Journal du dimanche avait mis en doute dans son édition du 14 juillet l’authenticité du document dévoilé par le journal d’investigation. D’après l’hebdomadaire, qui se réfère à l’interview d’un homme présenté comme un ex-collaborateur de Ziad Takieddine, le sulfureux accusateur de l’ex-président était en possession de cette note avant sa publication. Il s’avère que ce document aurait été édité dans le but de faire échouer Nicolas Sarkozy à la présidentielle.
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Lors d’une séance de dédicaces de son dernier ouvrage "Passions" à La Baule (Loire-Atlantique), lundi 22 juillet, l’ex-chef d’Etat s’est exprimé sur cette affaire du possible financement libyen de sa campagne présidentielle au micro de BFMTV. Défendant une nouvelle fois la thèse du "complot", il a assuré que les auteurs "auront à rendre des comptes".
Pour Nicolas Sarkozy, seule une chose lui importe, "c’est que les Français aient la vérité, toute la vérité". Se référant au récent article du JDD alimentant la thèse d’une "machination", il a fait remarquer que la vérité commençait à apparaître. Et l’ancien dirigeant français a martelé que "les responsables de ce scandale politique, médiatique, crapuleux, tous auront à rendre des comptes de ce qu’ils ont fait".
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