Dans l’affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy a écopé d’une condamnation à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique. L’ancien chef d’État s’est exprimé dans Le Figaro.
Dans cet interview, Nicolas Sarkozy s’est dit "surpris" par la condamnation. "J’ai tout de suite su qu’il s’agirait d’un combat de longue haleine pour faire triompher, non pas seulement ma cause, mais les principes essentiels de notre démocratie", a-t-il déclaré. L’ancien président français a aussi dit que certains magistrats n’étaient pas impartiaux.
Nicolas Sarkozy a aussi appuyé faire face à ses obligations judiciaires, a toujours respecté l’institution, et n’a jamais demandé la moindre faveur. "Je ne me laisserai pas condamner alors que je suis parfaitement innocent des balivernes et des montages qui ont été construits contre moi", a assuré l’ancien locataire de l’Élysée, dans des propos relayés par d’autres médias français comme TF1Info.
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Selon le mis en cause, condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, "dans cette affaire, tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé". Pour Nicolas Sarkozy, ce verdict est essentiellement fondé sur "des bribes de conversations entre un avocat et son client, confidentielles par essence".
Il poursuit que la jurisprudence de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) est précise qu’en "aucun cas, et d’aucune façon, de telles écoutes ne peuvent m’être opposables". Nicolas Sarkozy appuie qu’il ira "jusqu’au bout", car "je répète : je n’ai rien fait de condamnable. Il n’est pas question que je baisse les yeux".
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