Mercredi 3 mars, l’ancien Président s’est refusé à parler de "justice politique", comme certains de ses soutiens l’ont fait après sa condamnation dans l’affaire des écoutes. Mr Sarkozy a assuré qu’il se battrait jusqu’au bout.
La chambre correctionnelle du tribunal de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à 3 ans de prison, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des "écoutes ". L’ancien Président a fait appel de cette décision. Il a plaidé sa cause dans un entretien accordé au journal Le Figaro et sur TF1, estimant que sa condamnation est une "injustice profonde".
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L’ex-locataire de l’Elysée s’est refusé, mercredi 3 mars, à parler de "justice politique", comme l’ont fait certains de ses partisans après sa condamnation. Plusieurs de ses soutiens de droite ont mis en cause le rôle du Parquet national financier dans le procès, mais N. Sarkozy a indiqué sur TF1 qu’il ne demandait "la dissolution d’aucune institution".
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L’ancien chef de l’Etat a cependant indiqué qu’il ne pouvait pas accepter d’être puni pour ce qu’il n’a pas fait. Il a affirmé qu’il ne baisserait pas les bras et compte poursuivre la bataille jusqu’au bout. Assurant que "la vérité explosera", N. Sarkozy ne manquerait pas de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme en cas d’échec en appel.
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